LES DANSES
Nous interprétons une trentaine de danses du Lauragais et de la Gascogne de l’époque 1870-1900.
Les enfants interprètent une dizaine de danses, différentes de celles des adultes.
Imaginons un hameau ou un petit village de la campagne lauragaise à la fin du XIXème siècle. Un soir de veillée au coin du feu, pour se réchauffer, on danse la BASTRINGLE en tapant des mains.
Pour faire passer les châtaignes, on boit du vin nouveau et pour digérer le tout, rien ne vaut une farandole des CASTANHOUS.
Tout le monde portait les sabots de bois et pour en connaître chaque partie composante, on chante en dansant LOS ESCLOPS.
Carnaval arrive, et pour fêter dignement cette période de l’année avant le Carême, on danse la BUFFOTIERE. Plus particulièrement à TOULOUSE, le Carnaval était bien marqué. Les conscrits vêtus d’une chemise de nuit et d’un bonnet de nuit chassaient les vapeurs de l’alcool et les mauvais esprits armés d’un soufflet « e buffosi al tioul… » Traduction assurée pendant la représentation…
Avec les moissons, nous dansons le MARICONGOT où les garçons évitent le fléau des batteurs en lançant très haut leurs jambes.
Voilà la saison des vendanges et pour remercier le dieu Bacchus de la récolte, on accroche des raisins aux TREILLES.
Au moment des semailles, les pies sont gourmandes et les épouvantails se transforment en beaux jeunes hommes. C’est le SAUT DE LA PIE.
Mais à plusieurs reprises au cours de l’année, les balloches faisaient danser jeunes et vieux sur la place du village.
Le RONDEAU, la POLKA PIQUEE, la YOUSKA, la SCOTICHE, la VARSOVIA vont animer la soirée.
La danse reine, celle pour laquelle on sort le carnet de bal et on réserve au début du bal son cavalier, c’est le QUADRILLE TOULOUSAIN à quatre figures qui va se terminer par les moulinets.
D’autres danses sont plus anecdotiques et racontent qu’il y a parfois du POIVRE dans les ménages, que tout ne tourne pas rond, ou qu’il y avait dans le village un sot dont on se moquait un peu, bien gentiment, c’est la TROMPAIRO ou encore, qu’une rivalité ancienne et même immémoriale, oppose deux villages : le temps de la BOURREE DE GENSAC la guerre de clochers est oubliée…
LES CHANTS
Le chant était de tous les instants. Il exprimait la joie comme la peine et redonnait du courage lors du dur labeur au champ.
Actuellement, la chorale du POUTOU présente des chants classés en 3 thèmes principaux :
– les chants profanes,
– les chants de Noël,
– les chants de messe.
La plupart de ces chants sont harmonisés à quatre voix.
LES CHANTS PROFANES
Ils sont souvent des complaintes comme « lo bouie » (le bouvier) ou des chants qui accompagnent des danses comme « los esclops » (les sabots). D’autres encore chantent la beauté de notre ville de TOULOUSE « La Toulousaine » écrite par un poète connu Lucien MENGAUD.
Tous ont été repris et sont interprétés à partir des partitions écrites par des poètes connus ou inconnus et harmonisés, après collecte auprès de nos aïeux.
LES CHANTS DE NOËL
La très nombreuse collection de chants de Noël que nous avons pu répertorier dans le pays toulousain nous permet d’interpréter une pastorale le soir de Noël où la veillée d’attente de l’enfant Dieu est chantée et mimée. La plupart de ces chants sont en langue d’Oc.
LES CHANTS DE MESSE
En langue d’Oc ou en latin, ils nous permettent d’apporter notre contribution à l’office.
LA MUSIQUE ET NOS INSTRUMENTS
Actuellement, notre groupe compte dix musiciens qui jouent en alternance du graïle (hautbois traditionnel du Languedoc) et de la boha (cornemuse gasconne), de la boudègue (grande cornemuse de la Montagne Noire), du violon, de la clarinette, de l’accordéon diatonique et chromatique, de la vielle et bien sûr, pour accompagner certaines danses très rythmées, du tambour et de la bombe du Lauragais (gros tambour traditionnel).
NOTRE CD
Nous avons enregistré en 1997 un CD, « Cantem e dansem amb Lo Poton de Tolosa » comprenant 11 chants, 10 morceaux de musiques, et un fascicule donnant le texte des chansons en Langue d’Oc et en Français.
Notre CD – 1997
LES COSTUMES
Les costumes des danseurs et musiciens évoquent la fin du XIXème siècle, authentiques ou reconstitués fidèlement ; ce sont des costumes de paysans et paysannes, mais aussi bourgeois et bourgeoises.
LES EXPOSITIONS
Si les chants et les danses constituent l’essentiel du spectacle présenté par le groupe, on ne peut pas passer sous silence les expositions que nous pouvons proposer et au cours desquelles nous présentons des pièces authentiques du costume du Lauragais et de la Gascogne, telles que coiffes, jupons et autre dessous, cos (costume bourgeois féminin), des instruments de musique, des outils de cordonnier, quelques outils du paysan et les résultats des recherches sur l’habitat gascon, les pigeonniers et les moulin à vent du Lauragais (sous forme de diaporama).
Liens vers d’autres sites
Confédération Nationale des Groupes Folkloriques Français : https://www.francefolklore.fr/
Festival Folklorique de la ville de Toulouse (le Grand Fenétra) : http://fenetra.multimania.com
Groupe d’échassiers de Mont de Marsan : http://lous.tchancayres.free.fr
Groupe de danses folkloriques de Fauillet, Lot & Garonne, « Les Sans Souci » : http://lessanssouci.free.fr
Groupe folklorique du Pays de Hanau de Bouxwiller, Alsace : http://hanau.folklore.free.fr/